Programmation de robot numérique : la robotique

La fabrication d’un robot est un long processus qui comporte plusieurs étapes. En général, la programmation est la toute dernière étape à franchir dans le montage du robot, mais elle constitue l’essentiel même de ce travail, car sans elle, le robot ne serait qu’un presse-papier très coûteux et seulement agréable à la vue. Mais l’apprentissage de la programmation d’un robot nécessite beaucoup plus qu’une leçon.

LE CHOIX DU LANGAGE

Le choix du langage à appliquer au robot est un geste qui varie en fonction du microcontrôleur, étant donné que c’est lui qui permet de le programmer. Ainsi, on distingue une abondance de langages appropriés à l’élaboration du robot. L’Assembleur est quasiment un langage machine. Il est très difficile d’accès et son usage est nécessaire qu’en cas de besoin de contrôle du niveau d’instruction du code. Le Basic était autrefois l’un des premiers langages de programmation des robots, avec un taux d’utilisation très élevé, notamment dans la construction des robots éducatifs. Le C++ est l’un des langages les plus populaires dans ce domaine. Il fournit une fonctionnalité d’un très haut niveau, en conservant toutefois un contrôle important du niveau bas. Le Java est un langage plus moderne que le C. Il présente des fonctionnalités de sécurité beaucoup plus élevées, mais dispose cependant d’un faible pouvoir de contrôle du niveau bas. Pour faire simple, Visual C++ représente un « langage » propriétaire de Microsoft, en réalité il s’agit de ce que l’on appelle un IDE (Interface Development Environment). Son utilité se trouve dans le développement des applications dans Visual Studio.

Depuis peu Python constitue l’un des langages de script les plus répandus. Il permet d’associer les programmes de façon rapide et efficace tout en simplifiant leur apprentissage.

Swiff d’Apple, la grande star du moment

Le langage Swiff a été inventé par un français d’Epitec (école d’ingénieur en France). Ce langage de programmation est en train de devenir la nouvelle coqueluche des programmeurs tant il est pratique et rapide à déployer. C’est d’ailleurs le langage de programmation qu’a choisi l’école de robots https://www.algora.school.

 

LES MICROCONTRÔLEURS

Les micro contrôleurs sont des composants électroniques avancés, Il existe divers types de microcontrôleurs destinés au montage des robots. Les microcontrôleurs Arduino fonctionnent à l’appui du logiciel Arduino et sont programmés en processing. Les microcontrôleurs Basic Atom sont compatibles au logiciel Basic Micro tandis que les microcontrôleurs Basic Stamp se servent du logiciel PBasic. Dans la pratique, les microcontrôleurs contrôleurs ne sont pas toujours livrés avec tous les outils nécessaires à leur programmation, or la plupart d’entre eux exigent l’usage d’un ordinateur associé à une prise USB. Mais en cas d’absence, cette dernière peut être substituée à un adaptateur USB. Cependant, certains microcontrôleurs peuvent ne pas être reconnus par l’ordinateur. Lorsqu’un tel problème se présente, il faut rapidement faire usage du guide en vue de savoir quelle est de façon concrète, la démarche à suivre pour le résoudre. A cela s’ajoute la nécessité de faire l’application de pilotes spécifiques, afin d’amener l’ordinateur à mieux communiquer avec le microcontrôleur.

Le montage d’un robot est un exercice dont la réalisation passe par de nombreuses étapes. Et la plus importante d’entre elles est la programmation. Mais cette ultime étape n’est pas toute seule indispensable à la réalisation du robot. En effet pour obtenir un résultat parfait, il faut aussi s’attarder sur le choix du langage et celui du microcontrôleur.